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  • bienvenu sur mon blog. Il est né comme ça sans but précis et petit a petit comme un enfant il trouve ça voie. Son but: etre une pierre dans le mur d'un monde meilleur. Je ne cherche pas a changer le monde mais simplement à faire quelque chose pour essayer
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31 août 2004

Le coeur du dragon (ça c'est pour ceux qui préfère un genre plus compte de fée, fantastique)

« Le dragon sommeil en l'esprit qui est sa demeure »

IAM

PRÉLUDE

Moi, messire Adrazar , conte d'Airéole et de Parignit  chevalier D'Azelot,

vais vous conter une bien longue histoire:

la mienne

PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE PREMIER   

 RENCONTRE AVEC MON DESTIN

Je naquis il y a bien longtemps, au temps des mythes et des légendes , des sorcières , des trolls et des dragons. A cette époque ou toutes les terres étaient dirigées par de puissants seigneurs  et de grands rois. En ce temps ou Camelot était puissante et considérée comme le centre du monde

Je vis donc le jour dans une modeste chaumière du domaine d'Airéole. Ce domaine se situait au nord des montagnes noires. Montagnes ou vivent les dangereux trolls. On raconte même que vivrais au sommet des monts d'élendrons , les plus hauts de ces montagnes, le roi des dragons, le plus vieux et le plus sage que la terre ait porté.

Ce domaine se trouve à l'est des mers de cristal où vivent de puissants hydres et de merveilleuses mais dangereuses sirènes.

Airéole est sous la protection de la grande cité d'Azelot, cité presque aussi puissante et mythique que la grande Camelot. Bien que ces chevaliers sois moins réputés il n'en sont pas moi puissants et courageux.

Ce domaine était, à l'époque, dirigé par le vil comte Von der Glass, qui imposait sa tyrannie. C'était un homme grand, aussi vilain et laid que maléfique.

Il avait un petit visage anguleux où brûlaient des yeux qui ressemblant à deux petits charbons ardents, il avait des cheveux noirs comme une nuit sans lune et toujours en bataille. Il s'habillait toujours de grandes étoffes noires comme le plumage d'un corbeau. Il essayait d'avoir la prestance d'un roi mais ne parvenais qu'à avoir celle d'un tiran.

Mon père était un honnête paysan qui se saignait aux quatre veines pour nous nourrir ma mère, ma sœur et moi, ce qui n'était pas facile avec les taxes toujours plus lourdes du comte.

Car en effet le comte prenait un malin plaisir à maltraiter les villageois. Un jour, alors que je me promenais au hasard des rue de mon village jouant avec mes amis aux pourfendeurs de dragons, je devais avoir au alentours de dix ans, je le vis surgir sur un magnifique cheval noir. Il ordonna a ces hommes d'attraper un mendiant qui dormait dans un coin de rue sombre. Un des soldats lui asséna un violent coup de pied dans les côtes. Le malheureux poussa un cri rauque  et ouvrit des yeux apeurés. Le comte fit signe au soldat de l'amener à ses pieds.. Une fois le malheureux à ses pied le comte avisât un collier que portait le pauvre homme et lui ordonna de lui remettre. Le mendiant refusa précisant que c'était tout ce qu'il lui restait de sa défunte mère.

Le comte sortit alors son épée et tranchât la tête du mendiant ui roula sur le pavé.

C'est à ce moment qu'il se tourna vers moi, il avait un regard que je n'oublierais jamais, un regard de jouissance. J'étais sûr que si j'avais regardé plus profond dans ses yeux j'aurais pu voir les flammes de l'enfer.

Puis, avec un rictus diabolique sur les lèvres, il partit au galop vers son château après avoir demandé à ses hommes de mettre la dépouille du malheureux sur la place publique, à titre d'exemple, pour montrer sa suprématie et sa puissance.

Depuis ce jour ce regard démoniaque me hante jour et nuit, je pense qu'il est une créature du diable, qui ne prend plaisir qu'à faire souffrir les autres, à les voir désespérés et effrayés.

Ainsi se passa une grande partie de mon enfance, traumatisé par l'ignominie du comte.

Bien vite je fus en âge d'aider mon père dans ses travaux agricoles. Je devins d'ailleurs un spécialiste de communication avec les animaux, car les bœufs m'ont toujours obéis sans que je n'ai jamais eu besoin d'user de violence.

J'etais malgré tout un enfant différent des autres car j'étais d'un naturel rêveur. J'ai par la suite, au cours de mon adolescence beaucoup réfléchi sur le sens de l'amour mais j'y reviendrais plus tard.

Donc, un jour d'été, alors que je rêvassais, allongé dans l'herbe au bord d'un lac, arriva un événement qui allait avoir de grandes conséquences pour mon avenir.

En effet il me fut permis de vivre ce que personne au monde n'avait vécu.

Alors que mon esprit s'égarait dans la contemplation de mon reflet que me rendait l'eau du lac, je fut tiré de mes songes par un léger bruissement d'ailes. Curieux, je me retournais. Il était là. Majestueux. Que dis-je, magnifique...

Un dragon venait de se poser non loin de moi. Il était immense, d'une peau couleur sable. Sa tête était surmontée de deux petites cornes, rayées de bandes rouges. Ses yeux étaient cernés de rouge. Son regard était perçant, tendre et apaisant. Il me remarqua enfin et eu l'air surpris que je ne sois pas effrayé, mais j'étais tellement impressionné par tant de prestance, de magnificence, de grâce et de beauté que j'en était subjugué.

Il me parla, me faisant émerger de mon admiration.

-"Tu n'est pas un garçon comme les autres" me dit-il d'une voix de tonnerre mais emplie de sagesse.

-"Ton âme est pure et ton cœur est bon.

-Ta vie sera mouvementée, il te faudra être fort et écouter ton cœur. Il te guideras sur le chemin, semé d'embûches, de la sagesse".

Il marquât un temps d'arrêt comme pour me permettre de peser chaque mots. Il finit par ajouter :

-"N'oublie jamais que dans le cœur sommeille un dragon qui n'attend q'une âme pure pour lui venir en aide. Le tien va bientôt se réveiller et il t'apporteras puissance, courage, et bravoure".

Il me regarda fixement, déploya ses grandes ailes et s'envola. Me laissant seul à méditer ses paroles.

Je ne me doutais pas, à l'époque à quel point cette rencontre allait influencer mon destin.

Bien entendu lorsque, de retour à la maison, je fis part de ma rencontre à mes parents ils dirent que j'avais beaucoup d'imagination.

Il est vrai qu'à cette époque les dragons étaient craints et le fait que quelqu'un ait pu en rencontrer un et demeurer vivant était inconcevable.

Vexé, je partis m'isoler près du lac.

J'en tirai pourtant un enseignement : toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

Ainsi durant plusieurs années et dès que j'en avais le temps, je retournais, presque rituellement, à l'endroit de cette rencontre. Cela me permettait de méditer les paroles du dragon qui fut un maître et me montra la chemin de ma destinée.

Sa prophétie se réalisa comme je vais vous le montrer.

Comme pour l'autre j'atend des comentaires pour vous donner la suite

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Commentaires
S
continu ton histoire moi je l'adore et je veux savoir la suite alors continu .
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